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cyclo-rando

Mes deux passions : montagne et vélo. récits de mes treks, de mes randonnées en montagne, en raquettes, et des mes balades cyclotouristes.

Etape 5 : Refuge Bonatti - Hôtel Caf Champex

Etape 5 : Mercredi 3 septembre      Refuge Bonatti – Hôtel du CAF à Champex (1490m)

            1400 m D+  /  1950 m D-       Départ : 8h10       Arrivée : 18h30    
Pause repas : 1/2h

Nuageux

 

Après une bonne nuit en ce qui me concerne, merci les boules quiès, nous prenons le petit déjeuner en buffet, digne d’un hôtel de bonne catégorie : céréales, jus d’orange, yaourt, miel, confiture. Impressionnant dans un refuge à 2000m d’altitude. Ce refuge reste en tout cas notre meilleur rapport qualité/prix.

 

La météo n’est pas très optimiste pour aujourd’hui. C’est bien dommage car c’est l’étape la plus longue du parcours avec 32 km, du moins pour ceux qui ne souhaitent pas prendre le bus jusqu’à Champex, car pour les autres, il faut déduire 14 km !

 

Nous prenons un sentier plat à flanc de colline pendant une heure avant de descendre à Arnuva (1785m). C’est le terminus de la route qui remonte le Val Ferret italien depuis Courmayeur. Le chemin monte ensuite tranquillement jusqu’au refuge Elena (2062m).

 

 Nous y buvons un café et prenons un sandwich pour le casse-croûte du midi. En face de nous se trouvent le glacier de Pré de Bar, le Petit et le Grand Col Ferret qui forment à eux trois un cirque. Nous essayons de deviner le passage par le Petit Col, mais il a l’air très raide et les nuages commencent à boucher le sommet. Hélène ne le sent pas du tout. Nous décidons de prendre le Grand Col Ferret (2537m) qui est beaucoup plus fréquenté.

 

Cette fois, c’est Gaël qui donne le tempo. Dès le pied du col, il adopte un pas soutenu et régulier qu’il gardera jusqu’au sommet. Jérôme et moi suivons, c’est un plaisir. Nous doublons de nombreux randonneurs durant la montée. Au sommet, du vent et des nappes de brouillard nous rappèlent qu’on est en altitude et on ne met pas longtemps à mettre une ou deux couches de vêtement supplémentaires.

 

Hélène arrive à son tour, pas plus rassurée qu’en bas et décide de rentrer directement par la Fouly. Michel et Eric suivent. Quant à nous autres, nous faisons la traversée « Grand Col-Petit Col » avec parfois des passages un peu délicats. Nous ne sommes pas nombreux, seul un groupe avec un guide emprunte le même itinéraire que nous.

 

Un petit névé subsiste au col, il n’aura pas le temps de fondre avant les nouvelles chutes de neige. Nous voilà maintenant en Suisse. Nous sommes juste sous le Mont Dolent (3823m) qui est la frontière franco-italo-suisse mais il est caché dans les nuages et nous n’aurons pas la chance de l’apercevoir.

 

Nous prolongeons par une longue descente jusqu’au village de la Fouly, entrecoupée d’une courte pause repas. Les nuages deviennent menaçants, cette fois c’est sûr, il faudra sortir le poncho ! Au village, la question du bus qui rallie Champex ne se pose pas pour beaucoup d’entre nous. Patrick, mon ‘fidèle’ équipier depuis le début se joint à ma cause. Gaël hésite mais finit par venir avec moi également.

 

Il est 15h00 et les panneaux pour Champex indiquent 3h50 de marche. Dès le début, nous essuyons une averse mais elle ne nous empêche pas de prendre un bon pas. J’avais lu lors de la préparation que ce chemin était inintéressant. Je suis donc surpris et le trouve plutôt agréable. Il longe un bon moment le torrent « la Drance de Ferret », tantôt vers son lit, tantôt perché 50m au-dessus dans une forêt. Nous traversons le joli village de Praz de Fort et ses nombreuses granges. Nous commençons tous les trois à en avoir un peu raz le bol quand un autochtone nous montre Champex perché là-bas au fond de la vallée, 450m au-dessus de nous ! Gaël prend un coup au moral. Moi je préfère les côtes et je suis plutôt heureux de voir que c’en est bientôt fini avec le plat !

 

Nous arrivons enfin à 18h30 à l’hôtel, soit 3h30 de marche à bonne allure au lieu des 3h50 annoncées. Les panneaux en Suisse ne sont pas très large dans le calcul du temps, contrairement en France.

 

Les pieds un peu ‘flagadas’ nous retrouvons les autres qui nous attendaient. C’est déjà l’heure de passer à table, ça ne badine pas en Suisse. Nous prendrons la douche plus tard. Au menu, fondue savoyarde et pour moi qui n’aime pas ça, ce sera potage, coquillettes et escalope ! L’accueil est chaleureux pourtant nous restons surpris par la note : 54 € ! Malheureusement, à ce prix là, nous n’avons même pas le temps de profiter du lac, l’hôtel est pourtant idéalement situé sur ses berges.

 


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